Lorsque le droit d'auteur dérive et devient abusif ...

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Elodie
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Bonjour,

Qu’est ce que ca peut me mettre en rogne ces histoires de droits d’auteurs avec leurs restrictions d’accès suivant le pays où l’on souhaite visionner une vidéo, ils arrivent même parfois à la supprimer d’Internet.

Comprenez bien que je parle ici de vidéo et non pas de film complet. Je comprends très bien que les droits d’auteurs soient nécessaires pour le financement de ces films à haut budget, mais il y a tout de même des limites et ces restrictions deviennent trop souvent abusives ...

J’étais en train de lire un article sur la vente de la « Subway Dress », la robe blanche conçue par William Travilla pour le film de Billy Wilder " Sept ans de réflexion " en 1955 où Marilyn Monroe joue cette fameuse scène mythique où elle se trouve sur une grille de métro lors du passage d’un train. Sa robe se soulève alors pour dévoiler les jambes de la star, qui tente de la maintenir en plaçant ses mains sur ses cuisses et en s’écriant d’une voix sensuelle " Isn’t it delicious ? " (N’est-ce pas délicieux ?).

Pour enrichir cet article louant le prestige de ce film et des robes utilisées, y figure un extrait de 2 minutes et 25 secondes de ce fameux passage, vidéo hébergée sur Youtube. Lorsque l’on clique sur le bouton pour lire cette scène cinématographique historique, un charmant message apparait à la place sur fond noir où il est dit : « Cette vidéo inclut du contenu de FOX qui l’a bloqué pour des raisons de droits d’auteurs. »

C'est étrange ... il me semblait pourtant que FOX était une compagnie cinématographique qui avait le plaisir de produire des films, mais apparemment ce n’est pas le cas. Ce n'est apparemment pas le cas vu qu’ils ne souhaitent pas, par ce blocage, que cette scène mythique de 2 minutes puisse être regardée par des internautes en quêtes de savoir pour leur enrichissement culturel.

Bloquer une scène mythique et historique de 2 minutes, datant de 1955, c'est vraiment dommage.

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Inconnu
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Un petit hors-sujet : pourquoi il y a de la publicité avant chaque vidéo.
D'accord, on peut "zapper" la publicité mais des fois, il est nécessaire de voir la publicité en entier pour voir la vidéo.
Qu'est-ce que c'est agaçant !
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Elodie
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jogeekweb a écrit :pourquoi il y a de la publicité avant chaque vidéo. D'accord, on peut "zapper" la publicité mais des fois, il est nécessaire de voir la publicité en entier pour voir la vidéo.
On nomme les personnes qui déposent ces vidéos publicitaires : des annonceurs et ils payent leurs emplacements pour afficher leur publicité.

Ce sont alors eux qui payent la plateforme d'hébergement vidéo pour que nous, puissions les regarder gratuitement. Du coup, comme ils ne veulent pas payer pour rien, on nous force à regarder ces publicités pour qu'ils aient retour sur investissement au travers du démarchage commercial ;)
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Il n'y a pas d'autres moyens de financement ?
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Elodie
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jogeekweb a écrit :Il n'y a pas d'autres moyens de financement ?
La source de financement provient soit de notre part (site payant), soit d'une personne tierce (l’annonceur). Les personnes qui travaillent sur la plateforme d'hébergement et qui en plus vont payer pour le travail qu'ils effectuent, on nomme ça le bénévolat. Je connais ça très bien depuis près de 10 ans et ça n'a qu'un temps ;)
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Salaber
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Je me permets de vous renvoyer sur cette page de mon site qui vaut tout autant pour la littérature, la musique et la vidéo...
-> http://salaberiko.com/index.php?page=7

C'est tout le principe entre le travail et la rente...
Quand un auteur pourra vivre de son travail et non pas de sa rente, tout sera changé !
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Elodie
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Ah :)

Vous dites sur votre site entre autre ceci :
Créé à l'origine pour protéger l'auteur de l'éditeur, l'évolution du droit d'auteur n'a eu de cesse, au cours de l'histoire, d'en transférer l'exercice effectif à ce dernier, même s'il doit parfois faire quelques concessions.
Là je suis parfaitement d'accord avec vous.

Aujourd'hui, le droit d'auteur ne sert pratiquement plus qu'aux majors mais peut être est ce parce que les auteurs se sont trop confiés dans le passé à leurs éditeurs en leur remettant en plus du contrôle d'exclusivité, leur sous comme on le ferai avec une banque qui dicterai en plus où vendre ?

C'est probablement une "spirale infernale" : être protégé et se protéger de son protecteur ;)
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